Le meilleur des mondes...

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 Un de mes professeur de pratique , dans mes études d'éducateur, me demande un jour quelle est la principale mission de l'éducateur vis à vis du jeune. Et moi de baragouiner alors quelque chose de l'ordre de l'accompagnement et de l'éducation. C'est, me dit-il alors « d'essayer d'en faire des êtres sociaux».
 
Vaste programme, face à ces jeunes dont le parcours chaotique, les inadaptations (sociales ou mentales), exacerbent à des degrés divers des caractéristiques présentes dans une moindre mesure chez d'autres jeunes plutôt dans l'agir (*) .

 Ces caractéristiques entrent en résonance avec  celles d'une société en perte de repères :

Alors,  tentons d'être les « gardes-fous » d'une consistance qui va aider le jeune à « être » plutôt qu'à « paraître », à « être » plutôt qu'à « avoir »...

Ces premiers repères, clairs, sont nécessaires mais pas suffisants face au désarroi de jeunes confrontés très tôt aux incohérences, inconsistances, maltraitances d'adultes. Il faut leur permettre des préalables, des étapes pour pouvoir accéder à ces repères. Il doivent donc pouvoir, à leur rythme, se remettre en confiance face à eux-même et face aux adultes qui les entourent, et donc pouvoir tester, par différents moyens, si le monde autour d'eux en vaut la peine, et par la même occasion, si eux en valent la peine.

Ils peuvent donc

 

Et nous pouvons donc



 
Bernard Brasseur
Sous-directeur Pédagogique
 
(*)Ados auteurs d'abus ou de pseudo-abus : Jean-Yves Hayez

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