Appel à candidatures, pour un contrat de remplacement assistant(e) social(e) - 4/5 temps ou temps plein -, pour l'asbl IMP La Providence à Etalle
- Offre d’emploi : assistant(e) social(e) (F/M/X)
- Contrat de remplacement (durée estimée à un an)
- Taux d’emploi 80 % (4/5 temps) à 100 % (temps plein) suivants les réserves budgétaires et désidératas Barème 319.02
- Reprise d’ancienneté conformément à la réglementation AVIQ
Population : enfants et adolescents âgés de 3 à 25 ans, reconnus pour des troubles du comportement avec parfois un déficit intellectuel léger ou modéré surajouté et accueillis au sein de notre Service Résidentiel pour Jeunes. Ces jeunes relèvent d’un placement tantôt de la famille, tantôt volontaire avec suivi de divers services mandants et/ou partenaires, ou de placement judiciaire. Un travail individuel et/ou systémique est à réaliser avec le jeune, son entourage familier et les professionnels dans les divers environnements qu’il fréquente.
Le rôle spécifique des assistant(e)s social(e)s consiste à être l'intermédiaire entre l'institution et le réseau de professionnels et les familiers autour du jeune. Il s’agit d’être un membre du trio de référence de chaque bénéficiaire avec un référent éducatif et un référent thérapeutique pour établir, implémenter et suivre son projet individuel.
Actuellement, trois assistantes sociales travaillent au sein du bureau social (2 temps plein et 1 mi-temps). Depuis septembre 2021, chacune effectue le même travail, avec un nombre de dossier défini en fonction du temps de travail. Elles prennent donc en charge le suivi du dossier du jeune de A à Z, que ce soit pour les démarches purement administratives ou pour les démarches davantage liées au terrain. La singularité de chaque situation, en fonction des services présents, du fonctionnement familial, de la mise en ordre administrative, des besoins du jeune, etc., demande un travail différent et une adaptabilité des professionnels.
Le travail des assistant(e)s socia(les)aux pourrait être scindé en quatre pôles :
1. Contact avec les familles.
Ce premier pôle constitue une mise en place de nombreux échanges et la création d’une relation de confiance – pour autant que cela soit possible – avec les familles. Il est évident que lorsqu’un jeune arrive au sein de l’institution, il est accompagné d’un bagage émotionnel et familial : c’est avec ce bagage et suivant les demandes/projets du jeune que les travailleurs avancent. Lorsque les familles se montrent présentes et cohérentes pour le jeune, les assistantes sociales travaillent avec elles, mais lorsque ce n’est pas le cas, elles s’adaptent à la situation. Elles établissent également leur cadre de travail en fonction des injonctions des instances diverses. Une fois que tous ces paramètres sont réunis, elles tentent de rencontrer les familles, en présence des services, deux fois par an en moyenne, à l’institution. Cette moyenne n’est pas figée et dépend des demandes de toutes les parties. Concrètement, en plus des réunions officielles, elles prennent contact avec les familles lorsqu’un événement particulier est vécu avec l’enfant, pour les informer de certaines démarches administratives effectuées, elles réceptionnent les appels pour écouter et transmettre les demandes de la famille à l’équipe éducative concernée, etc.
2. Contacts avec l’extérieur – services mandants, services subsidiants ou partenaires.
Les assistantes sociales demandent à avoir contact avec les services présents dans la situation du jeune, et ce, dès la procédure d’admission. Suite à l’entrée du jeune, ces services, en fonction des missions de chacun, sont informés régulièrement de la prise en charge par téléphone, mail, envoi de rapports, etc. Elles tentent un maximum de trianguler avec les services, afin que ceux-ci puissent porter les décisions à prendre sur les retours en famille, mettre un cadre clair aux parents, etc.
En effet, notre mission étant de travailler pour le bien-être du jeune, le fait de devoir porter certaines décisions bloque la collaboration entre les familles et notre équipe. Cependant, cette collaboration reste importante, surtout lorsque le jeune rentre en week-end à la maison. Le fait de pouvoir sortir de cet enjeu de prise de décisions nous permet d’effectuer un meilleur travail pour l'enfant.
Une réunion avec l'ONE (pour le Luxembourg) et avec l'AVIQ (pour la Belgique) est également organisée une fois par an pour faire le point sur la situation de chaque jeune et évaluer la pertinence d’une prolongation de placement. Avec les situations françaises, nous fonctionnons un peu différemment : une réunion avec l'ASE, dans leurs locaux, est organisée automatiquement une fois par an pour chaque situation.
3. Contacts avec les équipes éducatives et pluridisciplinaires.
De manière informelle ou par le biais de diverses réunions – réunions de staff, réunions d’équipe… les assistantes sociales, les psychologues et les chefs-éducateurs (et/ou éducateurs) se réunissent afin de discuter des situations qui leur posent question. Ces réflexions communes donnent une richesse à nos méthodes de travail et nous permettent d’avancer ensemble dans l’intérêt du jeune.
4. Gestion administrative
Pour chaque dossier, l’assistante sociale référente doit se charger de son bon suivi administratif : création du dossier, inscription mutuelle, démarches pour les allocations familiales, envoi d’invitations et de courriers divers aux parents, archivages, comptes-rendus de réunion, envoi des plannings aux instances, relecture des rapports éducatifs, lecture et transmissions d’informations au cahier de bord, etc.
Elles accueillent également des stagiaires, et ce, pratiquement chaque année pour les former en tant qu’assistant social en SRJ.
Candidature à remettre pour le lundi 19 août 2024 à 23h59 par voie postale ou aux adresses courriels suivantes :
Une première réflexion écrite est à réaliser en ligne dès réception de votre candidature. Un entretien sur site sera organisé entre le mardi 20 et le vendredi 23 août 2024. Les candidatures sont analysées dans l’ordre d’arrivée.
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Dans le but d’améliorer la prise en charge des enfants à besoins spécifiques (retard de développement, difficulté de compréhension, déficience intellectuelle, ...) dans la province du Luxembourg, Matilda-DI organise une enquête à destination des familles dans lesquelles ils vivent.
